Les Vétérans Dofusiens
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Les Vétérans Dofusiens

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 Une histoire Bleutesque

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MessageSujet: Une histoire Bleutesque   Une histoire Bleutesque Icon_minitimeVen 3 Avr - 14:16

Sisi, j'écrit une histoire, et ... dites ce que vous en pensez svp ^^
Je pensait repartir à quasiment zéro, mais vos commentaires svp d'abord ^^

Hop !


Introduction

Note aux lecteurs

Cher lecteur,
Bon, tout d'abord, ne passez pas cette page car j'ai des choses à vous dire... et en plus ce serait pas sympa, et aussi vous ne pourrez pas vous vanter d'avoir lu ce roman AU COMPLET ! Pour commencer, c'est mon premier roman alors c'est normal que ce soit pas top classe. De plus, j'ai commencé ce roman à l'âge de... treize ans. Vous savez, (et, en passant, merci d'avoir pris le temps de lire les deux premières phrases) c'est dur d'écrire quelque chose sans que vot' mère s'en vienne avec son fouet en te demandant qu'est-ce que vous faites (là, je vois que vous êtes du même avis que moi, héhé).
Commençons pour de vrai.
Ce roman raconte l'histoire d'une jeune femme de seize ans qui veut découvrir le monde mais est retenue dans son domaine contre son gré. Elle cherche à savoir comment le monde fut créé, par qui il fut créé, et qui a créé celui qui a créé le monde. Bref, une petite curieuse qui cherche de plus en plus de connaissances. Bon ce passage est en cours, pour le moment. (À noter que la note "en cours" sera encore visible à la sortie de ce livre, si jamais il sort, et si jamais je le termine.) Enfin, bon, euh... bonne lecture !

Le château

Prologue, première partie

L'obscurité règne en maître sur une nuit dépourvue de ses astres lunaires, mais bientôt, le soleil se lèverait sur le monde, encore une fois. Ceci était le cycle de la vie, le renouvellement d'une habitude inchangeable.

Extrait des Écritures, le livre du Ciel.

J'en ai assez..., se dit-elle
Elle le pensait vraiment.
Le soleil venait de se coucher il y a quelques minutes : c'était la nuit. Elle marchait tranquillement dans le château, à la recherche de quelque chose à faire. Tout était si ennuyant ici, cela n'avait toujour pas changé, du moins, pas depuis sa naissance. Bohort, un chevalier d'honneur, était son protecteur. Il la suivait presque partout où elle osait aller. Mais elle n'allait nul part, car elle connaissait tout le château - tous ses secrets - par coeur.
Bohort, à sa naissance, était fils de paysans pauvres. À l'âge de cinq ans il travaillait déjà dans les champs de blé et d'avoine. Dans ces temps-là, la famille devait des heures de corvée au roi, et le pauvre petit y allait cinq fois par semaine car il fallait une mère pour s'occuper de la maison et un père pour s'occuper des récoltes pour eux-même. De toute façon le petit serait bien mieux surveillé et serait assez occupé là-bas. Du moins, ses parents l'espéraient. Le roi regardait toujours si le jeune garçon et les autres membres de familles lui devant des heures de corvée faisaient toujours bien son travail ; il préférait le voir de lui-même. Souvent, il voyait le petit s'amuser à frapper sur les cibles d'entraînement à l'épée avec un bâton. Malgré l'âge de Bohort, le roi trouvait que le petit maniait bien "l'épée" et qu'il avait aussi une bonne stratégie face aux coups invisibles de l'ennemi. Un jour, à la place de le faire travailler dans ses champs privés, le roi emmena Bohort à la salle d'entrainement intérieure du château et lui donna une épée en bois, il en prit une identique. Le jeune garçon se demandait pourquoi le roi faisait cela. Tout de même, il se plaça en position de combat. Le roi l'avait remarqué, il disait qu'il avait une très belle position. Le roi l'attaqua, Bohort para le coup aisément. Il fit ensuite une feinte, le jeune bloqua aussi aisément que la première fois et enfonça son épée en bois dans le ventre du roi, qui aussitôt stopa le combat. Pas mal pour un gamin. Bohort était issu du sang de paysans, mais il était le roi, et il allait faire de lui un Noble. À chaque jour où Bohort fut présent, le roi l'emmenait dans la salle d'entraînement et bientôt, Bohort fut très habile au maniement de l'épée et pratiquait des combats de plus en plus long. Sept longues années plus tard, il commença à s'entraîner avec de vraies lames et devint l'écuyer de Curtis Oweine. Le roi, quand l'écuyer n'était pas avec Curtis, l'emmenait dans des classes, et c'est comme cela qu'ils commença à augmenter ses connaissances à l'école. À 16 ans à peine, à la naissance de l'héritère du roi, Bohort fut chargé de la protéger, partout où elle allait. C'est aussi, peu avant, qu'il fut adoubé chevalier et qu'il reçu le manteau blanc, comme la tradition l'exigeait.
La jeune femme s'avença vers sa chambre royale. Elle ouvrit la porte et se coucha dans son grand lit de la couleur du vin en poussant un long soupir d'ennui. À la lueur du feu, on pouvait voir ses cheveux blonds maintenant dépeignés, très dépeignés. Quand elle était debout, ils tombaient un peu plus bas que ses fesses.
Bohort s'assit sur une chaise près du feu et joua dedans bon un moment avec son épée pour raviver les flammes. Il se demandait à quoi elle pensait.
Cette princesse est décidémment unique en son genre, se dit-il.
Et il avait eu pas loin de seize ans pour le constater. Peu importe, il l'aimait bien comme elle était.
La jeune princesse prit une rose écarlate d'un vase près de son lit et la regarda longuement... Nul ne pouvait savoir à ce qu'elle pensait parfois et seul Bohort comprenait à peu près ses idées souvent tordues. Personne ne saura pourquoi en fait. Mais l'ennui pourrait être sans innocence cette fois.
Elle se leva et s'approcha du rebord de la fenêtre. La jeune femme remarqua l'absence des deux lunes cette nuit-là. Elle resta immobile pendant un long moment, pensive. Bohort remarqua que quelque chose sur le rebord de la fenêtre avait attiré son attention. Il regarda attentivement, mais il n'y avait rien exepté les fines mains de la princesse. Au bout d'un temps, la jeune fille retourna se coucher en soupirant.
Bohort remarqua qu'il s'était levé pendant qu'il l'observait. Il s'assit sur le lit de la princesse et se releva aussitôt. Il s'était assis sur le lit de Sa Grâce ! N'importe qui d'autre le punirait pour un tel manque de manières, mais elle l'invita à se rasseoir, étrangement. C'était son style de faire ça : elle n'avait jamais aimé les absences de liens entre paysans et chevaliers, entre chevaliers et royauté.

- Qu'est-ce qu'il y a, Bohort ? demanda-t-elle.

Il ne répondit pas tout de suite. Cette gamine de seize ans, qui, à première vue, paraissait en avoir vingt, devinait tout simplement ce qu'il allait dire qu'en croisant son regard. Cela en devenait stupéfiant. De plus, elle n'avait que la moitié de l'âge de Bohort qu'elle le désarmait déjà avec un simple bâton, bien que son habileté à l'épée restait encore à améliorer.

- Que pensez-vous de la royauté ? De devoir être reine toute votre vie ?

Elle lui répondit en question. Le revirement prit Bohort au dépourvu. On aurait dit qu'il aurait reçut un grand coup sur le crâne.

- Et si vous étiez prince ?

Un très grand coup sur le crâne en fait. Bohort ne se serait jamais posé cette question, et il ne s'aurait jamais attendu à se la voir posée.
Les cheveux blonds de la jeune femme, qui faisaient un terrible duo mêlé à son regard d'un bleu brillant qui attendait impatiemment et avec curiosité la réponse du grand homme de trente-deux ans, étaient tellement dépeignés, maintenant, que l'on aurait dit qu'elle avait reçu un choc statique d'un puissant magicien noir. Elle refusait toujours les services de ses coiffeurs et elle ne passait pas des heures pour se coiffer comme il se devait. En voilà le résultat. Bon le pire était quand elle errait la nuit dans les corridors et que tous dormaient. C'était déjà ça. En tout cas, Bohort le pensait.
Étrangement, la robe bleu fonçé que portait souvent la princesse en guise de robe de nuit n'était pas sur son corps de gamine. Elle n'avait pas fait comme d'habitude : elle avait enfilée une tunique grisâtre avec un capuchon en plus d'une paire de chaussons ressemblant à ceux que les paysannes portaient. Allait-elle encore tenter de s'échapper ? Elle avait tenté maintes fois de quitter le château, mais à chaque fois, Bohort l'avait retrouvée et rammenée au roi.
Le protecteur fit mine de rien, et répondre à la question de la jeune princesse fût difficile pour lui, mais il trouva quand même de quoi lui répondre faiblement :

- Je serais comme... vous.

Ce qui mit fin à la brève conversation.
Le princesse sortit de sa grande chambre et marcha le long du couloir menant vers les donjons, et aussi la plus haute tour du château. Elle devait parler à son père.
Le couloir était orné de jolis motif en or tracés sur un fond écarlate. Les peintures de tous les rois et reines de chaque générations de la lignée Elwen étaient encadrés. Les cadres, aussi d'une couleur dorée, se mariaient parfaitement avec les motifs ornementaux du couloir. Des statues de dragons plaçées à intervalles réguliers montaient la garde. La jeune fille était curieuse : elle n'avait jamais vue de dragons et se demandait s'ils ressemblaient vraiment à ces statues. Après quelques minutes passées à écouter le bruit de ses pas ainsi que ceux de son protecteur, Élizabeth se trouva devant la grande porte qui dominait toutes les autres de l'étage. Elle était aussi gardée par des dragons dorés encore plus gros que les autres.
Elle poussa doucement la porte. Elle vit son père, debout devant son magnifique et gigantesque vitrail aux mille-et-une couleurs. Il représentait deux héros, un homme et une femme, tous deux tournant le dos aux ténèbres, se tournant vers un jardin de fleurs éclairé d'une lumière divine. On pouvait percevoir une tour qui se fesait une place dans le lointin coin du jardin.
Quelques vieux aventuriers ou des grand sages disaient que ce chef-d'oeuvre était le Jardin de l'Olween, une terre hypotétiquement disparue autrefois adjacente à la forêt maudite du même nom. Mais tout cela n'étaient que des rumeurs, ou des histoires des
aventuriers déclarés "fous". Certains même disaient que le secret que renfermait ces simples morceaux de vitre avait été perdu durant le temps des Grandes Croisades entre les peuples, cent ans plus tôt. Cette guerre qui avait fait des milliers de mort avait été stoppée par l'union de plusieurs nations qui voulaient un monde uni, pas par les conséquences d'une guerre, mais bien par paix constante, une harmonie entre les peuples, au lieu d'une contrée divisée en plusieurs pays avec différents gouvernements. Durant la Dernière Croisade, on aurait découvert sur le champ de bataille l'illumination, la révélation du seul et unique secret qui poussait cette guerre encore plus loin. Les Templiers, le premier peuples mentionné dans les écrits et le seul qui aurait laissé des marques, des indices pour la redécouverte de ce qui a été perdu, auraient alors laissé tomber leur armes, les bras grand ouverts, mais les autres auraient continués d'attaquer et les auraient écrasés... et leur secret fût perdu, pour toujours et à jamais. Du moins, c'était l'opinion de tous. Cependant, les écritures n'étaient pas claires et la prophétie incomplète : personne ne sait vraiment ce qui est arrivé dans ces temps depuis longtemps oubliés. De plus, le seul château qui avait survécu au massacre, elle vivait dedans, et c'était la seule chose qui pourrait peut-être abriter le secret des croisades. Tous voulaient oublier ; tous sauf elle.
Le rois se tourna vers sa fille, il l'avait vu entrer. Depuis quelques années, le roi était de plus en plus étrange : il ne souriait plus et devenait très colérique par moments et il y a dix ans, il a érigé une grande muraille autour du domaine. Étrange, car le temps des croisades était depuis longtemps révolu, et depuis, personne n'est entré ni sorti. Les druides et les sages du château disaient que c'était la mauvaise humeur et la fatigue ou même la peur, mais les potions préscrites par ceux-ci s'avéraient plus qu'inefficaces. Elle savait que ce n'était pas la vraie raison.
Elle s'approcha du roi après avoir fermé la grande porte. Bohort resta dehors, puisqu'il lui étais interdit d'y entrer.
Le roi s'appelait Thienor Elwen.

- Pourquoi viens-tu me déranger en pleine nuit ?

Il avait toujours son air sombre des dernières années...

- Je croyais que tu dormais.

Il plaqua soudainement sa fille contre le mur, poing levé. Elle manqua de souffle un court instant.

- C'était pour me tuer pendant mon sommeil c'est cela !?

- Papa...

Il la lâcha soudainement, comme si il la voyait pour la première fois de la nuit.

- Bonjour ma chère Élizabeth adorée, pourquoi es-tu venue me voir en pleine nuit comme ça ?

Un grand sourire apparut sur le visage du roi.
Élizabeth entra dans un grand moment d'hésitation. Qu'est-ce qu'il avait ? Elle quitta la chambre de son père en disant "Non, rien".
Elle referma la grande porte et se dirigea vers sa propre chambre. Bohort lui emboîta le pas.
Elle s'engagea dans le même couloir qu'elle avait empruntée quelques instants plus tôt. Des cadres portant chacuns un visage des descendant de la lignée d'Elwen le décorait. Tous étaient posés en ordre décroissant, du plus ancient au plus jeune. Aucun ne manquait. À sa gauche il y avait les reines, et à sa droite, les rois.
Une larme coula sur sa joue. La jeune princesse s'ennuyait de sa mère, qui avait décidée de devenir aventurière cinq ans après sa naissance. Elle avait été tuée sauvagement par une horde d'orcs qui passaient près du mont Mindth, la montagne dominante d'une chaine entourant Windurst, la capitale de la magie. Mindth étant, selon des témoins, l'endroit où elle se rendait. Les orcs étaient des adversaires dit-on facile à battre. Seul contre trois étant quand même moyennement facile à exterminer, un groupe d'aventuriers en auraient tôt fait des brochettes. Malheureusement, les témoins n'étaient pas armés et savaient encore moins se servir d'une arme. Plusieurs choses pouvaient venir à bout d'une horde d'orcs. Cependant, le destin aurait voulu que ces choses ne soient pas là à ce moment précis.
Des larmes commencèrent à couler sur ses joues.
Elle laissa échapper un mot en un doux souffle. Un mot lui rappelant tant de souvenirs avec sa mère, et un souffle aussi léger et doux que tous les moments passés avec elle. Ce mot, c'étais un nom.

"Hélène"

Sa maman lui manquait.
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MessageSujet: Re: Une histoire Bleutesque   Une histoire Bleutesque Icon_minitimeVen 3 Avr - 14:16

La Novice

Prologue, deuxième partie

Élizabeth retourna dans sa chambre, non sans larme coulant sur son visage. Elle prit d'un coup son bâton et son épée qui étaient près de son lit. Elle s'arrêta un court instant, et le temps parut s'arrêter avec elle. Quelque chose était apparu sur sa table de chevet : une grande plume noire.
Je déteste ces plumes...
Ces quatres mot revenaient à chaques fois qu'elle en aperçevait une. Au fil de son enfance, elle avait découvert que ces plumes n'étaient pas réelles. Seulement elle en voyait. Elles voyait seulement des plumes noires en plus de ça. Hélène écrivait avec des plumes noires, mais au moins, elles étaient bien réelles, celles-là. Elle allait toujours voir sa maman car c'était seulement elle qui la comprenait quand elle lui parlait de ses visions. Un souvenir lui traversa l'esprit.

Ces années où, dans la même pièce, elle discutait avec sa maman de ces étranges apparitions. Elle avait quatres ans, et paraissait en avoir huit. Elle se souvenait seulement d'une conversation en particulier. Elle portait sa robe bleu clair et un ruban de la même couleur dans ses longs cheveux blonds.

- Maman, je déteste ces plumes !

- T'en fais pas, ma petite Élizabeth. Ce n'est rien qu'une illusion.

- Pourtant, j'y touche !

Elle revint à la réalité. Sa rêverie n'avait durée que quelques secondes, mais elle sentait qu'il s'était écoulé plus d'une heure.
Elle serra son épée découverte dans son fourreau qu'elle cacha sous ses vêtement. Cette épée avait traversée bien des générations pour arriver jusqu'à elle. Elle datait du temps un peu avant les Croisades. Élizabeth ne s'en servait jamais car elle préférait utiliser une lame plus... jeune. Néanmoins, cette arme était d'une valeur inestimable pour elle et sa lignée. Donc, elle la garderait jusqu'à la fin de sa propre existence et la donnerait à ses enfants, qui la donneront à leurs enfants...
Bohort avait devancé la jeune fille quand elle s'était arrêter pour observer, comme elle le faisait si souvent, le portrait de sa mère et il s'était endormis peu avant. Même un protecteur avait besoin de repos. Élizabeth descendit chercher son cheval à l'écurie. Il avait la robe blanche et éclatante d'un pur-sang. La princesse se demandait si... elle devrait mettre ses bottes. Elle les enfila et grimpa sur son cheval, Melody. C'étais un mâle. La princesse talona son cheval ; "Ya !".
Pendant ce temps, Bohort, qui avait fait semblant de dormir, regardait à travers la fenêtre de la chambre d'Élizabeth en se posant la pire question que personne ne s'est jamais posé : Et si ?
Deux mots, deux simples mots capables de chambouler une vie entière, changer un monde...
Il regardait Élizabeth s'enfuir...
Au même moment, Élizabeth arrêta son cheval pour se tourner vers le majestueux château. Elle baissa la tête après avoir vu Bohort à travers la fenêtre de sa chambre. Il avait passé trente-six années, trente-six, et il est resté loyal au château... N'avait-il jamais tenté de s'enfuir, lui aussi ? De découvrir le monde, de voir la capitale de la magie de ses yeux, de devenir un aventurier ?

*****

"Yaa !"
Le cheval, monté par Bohort, s'avença dans le noir quasi-total. Un fait dû à l'éclipse des deux lunes, Séréna et Solstice. Bohort était à l'affût de tout bruit suspect, venant d'un humain ou d'un cheval. Il bifurqua vers le sud, où la princesse aurait sûrement dû passer. Il savaient, Bohort et son cheval, ce qu'elle trouverait rendu au bout, et elle n'aimerait pas cela...

*****

QUOI !?
Après les champs paysans, le moulin, la maison des cousins de son protecteur et même après une heure de course à cheval, en plus dans le noir total, RIEN ! Que des roches empilées les unes sur les autres sur cinquante mètres de hauteur !
Aucune porte...
Elle se tourna vers le château maintenant caché par les habitations paysanes et les arbres. Elle perçut au loin, très loin, un bruit de sabots. C'était Bohort. Y'a-t-il encore de l'espoir ? Ces mots résonnèrent dans son esprit. Bohort à ses trousses, comme toujours. L'habitude... Même si elle faisait quelque chose d'inhabituel, l'habitude la rattrapait, comme Bohort. C'était inévitable. Ou presque..., pensa-t-elle.
Une grosse goutte d'eau tomba sur son nez, puis, comme si cette goutte était pour engager une grande guerre, une pluie battante s'abbatit sur le domaine. Élizabeth releva son capuchon et retourna vers le nord-ouest.
En quelques minutes, elle arriva tout près d'une auberge dans l'enceinte du château et elle commanda à boire. Il n'y avait qu'un seul homme qui buvait sa bière. Il avait l'air plutôt désespéré... Élizabeth reçut une bouteille de kirlys ambré et s'en alla après avoir déposer deux pièces sur le comptoir, se désintéréssant complètement de l'homme et de sa bière.
Elle retourna sur son cheval en buvant une trop grande gorgée.

- Tu sais, Melody, chuchota-t-elle, je pense que l'alcool a des effets bénéfiques si on se limite à ne pas en boire trop.

Elle prit encore un peu de liquide ambré. Au lieu d'endormir ses sens, cet alcool en particulier les réveillaient. C'était, comme elle le disait si souvent, son élixir. Elle se mit à voir plus clair, à sentir le doux vent et la fraîcheur de la nuit... et la pluie qui devenait de plus en plus gênante.
Elle remit le bouchon sur la bouteille et continua dans la même direction qu'elle était arrivée. Si il y'a des arbres, comment ériger une muraille ? Une sourire s'afficha sur ses lèvres, elle n'avait plus rien en tête que son but : s'enfuir par l'Olween.

*****

Elle chevaucha presque toute la nuit, qui paraissait interminable. Tout était encore d'une noirceur troublante et selon Élizabeth, cette nuit était loin d'être terminée... Elle avait pris soin de longer le versant est de la muraille, de peur que quelqu'un dans le château ne l'aperçoive.
Elle arriva là où la forêt commençait et eut un moment d'hésiation.
Qu'est-ce qui m'attends dans cette forêt profonde ?, se dit-elle.
Elle fit avencer Melody d'un pas lent, regarda un peu partout autour d'elle.
La jeune fille s'enfonça dans la forêt.
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MessageSujet: Re: Une histoire Bleutesque   Une histoire Bleutesque Icon_minitimeVen 3 Avr - 14:18

Olween Dreck, DieWeldenthie

Le Noir

...

- Il y a quelqu'un ?

Seul le tonerre lui répondit. Les arbres étaient terriblement haut, tellement qu'elle se demandait si les arbres avaient effectivement une cime. Seul les troncs étaient visibles.
Au bout d'environ dix minutes à presque s'endormir, elle déboucha sur un petit lac éclairé par... elle regarda le ciel. Solstice ? La lune était bien là, toute pleine, sans sa soeur, éclairant la nuit à elle toute seule. Élizabeth se frotta les yeux et regarda de nouveau dans les airs. Les feuilles des arbres cachaient le ciel.
Mon esprit me joue des tours, pensa-t-elle.
Elle regarda vers le lac. Du moins, elle s'attendait à regarder vers le lac, mais il n'en avait plus aucune trace. Elle regarda derrière elle et elle le vit. Il lui sembla qu'une lame glacée venait de se planter dans sa chair.
Du calme Élizabeth, se dit-elle, cet endroit n'est pas maudit. Tu n'a seulement pas fait attention quand Melody tournait en rond lorsque tu regardait en haut. Il n'y rien de...
Elle étouffa un cri. Elle avait vu quelque chose bouger.

- Y'a quelqu'un ?

Elle débarqua de son cheval.
Une chose tomba devant elle. On aurait dit une grosse boule de moisissure, si bien sur, ce n'en n'était pas une. Elle étouffa un autre cri d'effroi. Melody se cabra et s'enfuit en direction de l'ouest. Élizabeth espérait qu'il pourrait sortir de cette forêt indemne.
Elle se rappela d'un coup une des leçons de Magistreia, sa meilleure et seule amie d'enfance.

- Tu sais, on raconte qu'il y a des monstres dans la bibliothèque du château, au sous-sol.

- Sûrement des flannes.

- Des quoi ?

- Des flannes, des grosses boules de moisissure qui naissent dans les endroits très humides où personne ne met les pieds.

- Arrête c'est dégoûtant !

- C'est toi, Éli, qui m'a demandée ce que c'était.

Un sourire s'affichait sur les lèvres de Magis.

Elle prit son baton et se prépara à attaquer. Elle remarqua alors que la créature avait des yeux. Enfin, à ce qui ressemblait à des yeux... En bas complètement se trouvait un grand trou en guise de "bouche".

- Dégoûtant...

Elle enfonça son baton en pique directement au milieu du flanne.

Il parait aussi que c'est seulement avec la magie qu'on peu les éliminer.

Une autre partie des leçons de son amie lui avait échappé.
Elle tenta de retirer son baton mais le flanne resta fermement accroché à son arme. Élizabeth n'eut d'autre choix que de laisser tomber son arme. Elle accourut vers le lac, de nouveau éclairé. Elle regarda derrière elle. Le flanne s'en allait du sens opposé. Tant mieux.
Elle arriva au point d'eau, un peu essoufflée. Elle regarda autour d'elle, puis s'assit sur l'herbe humide. Son visage se reflétait dans l'eau claire et calme. Pourtant, il pleuvait... comment l'eau pouvait-elle rester calme ? Élizabeth passa sa main dans l'eau, puis dans ses cheveux. La pluie et son capuchon avaient tappés ceux-ci. Elle n'en fit rien et tourna ses yeux bleus vers un gigantesque rocher à sa droite. Elle se leva et vint l'étudier de plus près.
Sa main toucha la pierre froide. Elle la retira après quelques secondes et fallit crier de douleur. C'était brûlant... Un caractère étrange était apparu, brillant de milles feux.
Qu'est-ce que...
Elle s'arrêta en pleine réflexion, et passa sa main sur le rocher en traçant un arc-de-cercle. Ce qui était prévu arriva. Des dizaines d'autres lettres étaient apparues. Toutes en lignes et quelques fois espacées, suivant le trajet qu'avait suivi la main d'Élizabeth.
Elle tenta de lire, ses yeux allant de gauche à droite.

- Élom nragj plic malce prewk kuqanc...

Non, ce n'était pas ça, s'était horriblement laid. Elle retenta de lire, mais cette fois, de droite à gauche. Étrangement, elle ne vit plus du tout les lettres de la même façon lorsqu'elle lut.

- Esthia thae hallend' noae thae wheldinthyi a,Gaiana' thae nhieldinthyi as Altheaf' thae sonathia es mages es nathia Excalisth' esthis illua as leaf.

...qui...qui déstabilise l'infini, qui renverse...qui...rend...simple...ouvres...
Elle y comprenait quelques mots. Mais comment ? Quand elle les lisait, ils étaient comme un doux chant à ses oreilles, une méloppée, une sorte de mélodie infinie... Bon, l'infini, il fallait qu'elle déstabilise l'infini...
Elle traca le signe de l'infini sur la pierre. Il s'illumina, puis s'éteignit quelques secondes après. Quelque chose clochait.
Qu'est-ce qu'elle se rappelait... simple. Comment rendre l'infinie en un simple chiffre ? Peut-être que c'était ce qu'il fallait faire, mais, l'infini... comprend combien de "zéro" ?
Renverser... renverser l'infini, le réduire en un simple chiffre, en le déstabilisant...
Bon, partons de la réduction et du renversement...
Un...chiffre ?
Un...deux...trois...quatre...cinq...six...sept...
...
Huit !!
Pivoter le symbole de l'infini d'un quart de tour donnait ce chiffre ! Oui ! Elle avait trouvée !
...
En fait, non...
Désespérée, elle se laissa choir, dos contre la pierre. La chaleur lui brûlait quasiment le dos lorqu'elle se rappela que la pierre devenait effectivement brûlante au toucher. Elle regarda l'horizon.
Trois flannes encore plus gros que le précédent avançaient en sa direction.

- Je suis perdue. Cet endroit est maudit. Je mourrai ici...

Elle se releva, la seule et dernière possibilité qui s'offrait à elle - et du coup, le seul mot qu'elle avait en tête - était "Olween". Quel rapport avec l'infini ou la simplicité ? Elle ne le savait pas, mais même si ça marchait...
Euh...
Quoi ?
Mais ça marche !?
Ça marche !!!
Une partie du rocher avait disparu, découvrant un tunnel souterrain et des marches taillées à même le roc.

*****

Elle n'y voyait absolument rien. L'escalier descendait encore plus profondément qu'elle ne l'aurait cru. Elle se servait des murs comme appuis pour ne pas tomber.
Au but d'environ trente minutes, elle aboutit sur une pièce qui sentait la pourriture et le renfermé... Des torches pendaient au mur. Elles étaient allumées. Une grosse bête se tenait debout (enfin, on aurait dit qu'elle se tenait debout), de dos à l'entrée.
Bon, au moin il y a quelque chose (et non quelqu'un) pour garder les torches en flammes, se dit-elle. Bon, en tout cas, c'est certain que ça, ce n'est pas un flanne.
Elle s'approcha lentement, sans faire plus de bruit qu'un chat discret. Elle dégaina son héritage. Au moin, cette épée pourrait transpercer.
Elle entendit un bruit. Une sorte d'écho d'un bruit régulier et rapide.
Des pas, descendant les escaliers...
Les bruit des pas se rapprochaient. Très lentement mais, tout de même, l'escalier prenait près de trente minutes à descendre. Dès que les bruits de pas s'arrêtèrent, elle sut qui c'était. N'importe qui l'aurait su.
Bohort !
Elle se retourna et frappa à la verticale. Bohort ne fit que parer le coup.

- Miss Elwen !

Elle attaqua encore.

- Non !

L'énorme bête s'était retournée. Elle était poilue de partout. Tous ses poils étaient d'un rouge un peu pâle et crasseux. La bête avait un visage comme celui d'un homme, exepté qu'il était aussi poilu que le reste de son corps. Ses yeux bleus étaient contrastés par la couleur de sa "fourrure". Ont aurait dit qu'ils étaient exorbités. Des veines rouges sang étaient visibles dans le blanc de ses yeux. Deux cornes ornaient sa tête. Le monstre regardait les deux humains se battre sans comprendre pourquoi. Son interrogation face à la scène se lisait sur son visage.

- Je... ne...

Elle attaqua avec la pointe de son arme. Bohort para difficilement.

- ...reviendrai pas !

Elle attaqua de nouveau et Bohort plaqua la princesse sur la pierre lisse.
La bête commençait à s'énerver. Elle avait faim. Le gros démon n'avait pas mangé depuis longtemps... très longtemps. Elle leva son énorme patte ornée de griffes. Tous deux évitèrent l'attaque du monstre de justesse.

- Je crois qu'on a un problème plus urgent à régler, car si nous ne nous en occupons pas, ce sont nous deux qui ne reviendront pas !

Pour la première fois de sa vie, Bohort eut misère à dire sa phrase correctement. Sa voix tremblait, mais le miracle était aussi le fait qu'il ait réussi à en formuler une complète entre deux attaques de la bête.
Ils esquivèrent de nouveau la patte géante du monstre.
Les yeux d'Élizabeth s'agrandirent suite à une révélation : Bohort n'était pas son ennemi. Elle était tout de même effrayée et l'expression sur son visage ne disait pas du tout le contraire.

- Allons-y !

Elle courut derrière la bête tandis que Bohort assénait des coups rapides à leur adversaire. Bohort eu droit à un grand coup. Il retomba un mètre plus loin. Il avait le bras droit engourdi et une horrible douleur dans le bras gauche et à la poitrine. L'engourdissement disparut et son bras redevint aussitôt valide. Il reprit son épée qu'il avait lâché et leva les yeux vers Élizabeth qui se battait avec acharnement. Il se releva pour tenter de déséquilibrer la bête en lui infligeant une blessure à la jambe. Sans résultat. La bête se retourna et fut surprise de voir Bohort encore debout. Le chevalier esquiva une attaque. Il avait compris le jeu du monstre.

- Miss Elwen, voilà notre chance !

Tout se déroula en quelques secondes. Elle stoppa net ses attaques, pencha la tête et ferma les yeux. La princesse posa sa main sur son coeurs. Elle chuchota quelques mots pour elle-même.

- Que Gaïa me vienne en aide...

Elle allait commettre un acte terrible. Elle allait enlever la vie. Après cela, tout changerait dans sa vie. Elle ne serait plus jamais comme avant. Cet acte serait le premier d'une nouvelle vie. Un acte que tous ceux comme elle ont déjà fait. Le premier acte des fidèles des dieux. Celui de sa mère, de Magis, de tous ceux qui choisissent leur destinée. Elle serait enfin indirectement liée par un serment muet qu'on ne peut briser. Un chant sans notes reliant des milliers d'hommes et de femmes. Humains, Elfes, Nains... Le premier acte écrit dans le Livre des Cieux. L'acte du Destin. L'acte des aventuriers...
Son épée s'illumina. Bohort mit son bras devant ses yeux et la bête ne put se retourner. Le temps sembla soudainement se figer. L'éclat de lumière avait disparut et sa vieille épée avait laissé place à une merveilleuse vision : un manche en or incrusté de diamants de toutes les couleurs, une garde également dorée et une lame aussi fine que... plus fine que tout ce qu'elle avait vu dans sa vie. Son arme paraissait infiniement plus légerte.
Tous les aventuriers donnent des noms à leur armes.
Ce n'était pas elle qui avait pensé à cela. C'était comme une sorte de voix intérieure qui lui disait.
C'était sans importance pour l'instant, elle était dans le feu de l'action. Elle s'apprêta à prendre son élan.
Absolument tous.
Elle réalisa soudain à qui appartenait cette voix : les aventuriers lui parlait.
Dans son élan, elle s'écria :

- Excalibur, l'héritage des Dieux !

Excalibur...
On aurait dit un chuchottement.
Excalibur...
D'où venait-il ?
Élizabeth...
Une aura bleutée semblable à une bruine colorée enveloppa la lame de son arme. Elle descendit tel un doux vent léger faisant frémir les feuilles des arbres. Dès que cela toucha sa peau, Élizabeth eut comme une sensation de sérénité. Elle aimait la tendre caresse de cette force inconnue qui lui semblait être comme l'eau d'un lac où les sirènes se baignaient.
Chaque arme a son éther, sa force magique propre à elle même et à l'aventurier qui la manie. Chaque personne est unique. Son arme en est le reflet.
Excalibur s'enfonça en plein dans la bête et la magie contenue dans son arme se répandit dans tout le corps du monstre, qui s'effondra dans un cri strident.
Elle l'avait fait.

- Merci, Gaïa...

Le temps reprit son cours normal. Bohort fut sidéré par la rapidité avec laquelle Élizabeth avait achevée la bête. Normal quoi.
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MessageSujet: Re: Une histoire Bleutesque   Une histoire Bleutesque Icon_minitimeVen 3 Avr - 14:18

- Miss Elwen je...

- Ne m'appelez pas comme ça, Bohort. Je ne suis plus une princesse. J'ai décidée de suivre le chemin que ma mère a emprunté, je suis dorénavant une aventurière.

- À vos ordres Mi... Élizabeth. (Il fit une courte pause et rentra son épée dans son fourreau.) Je crois que nous devrions partir d'ici au plus vite. Suivez-moi, j'ai retrouvé Melody. Nos montures nous attendent en haut.

- Attendez, vous dites que vous venez avec moi ?

- Effectivement, chère Élizabeth.

Il fit demi-tour et s'en retourna d'où ils étaient venus. Élizabeth le regarda un instant, puis, fixa son épée. Son visage se reflétait sur la lame.

- Excalibur..., chuchota-t-elle.

Elle suivi Bohort. Entammant la première marche, elle entendit un voix. Une voix faible, remplie de chagrin, de détresse. Tout au fond se décelait une trace de désespoir, d'une amertume profonde. Cette voix était à peine un murmure.

- Ne partez pas..., lui dit la voix.

- Qui parle ?

Bohort s'était tourné vers Élizabeth. Il était un vingtaine de marches plus haut.

- Venez !

- Attendez, Bohort, il y a quelqu'un d'autre ici.

Il se tut.

- Qui êtes vous ?, demanda-t-elle.

- ... Je m'appelle... Sheiln. Je crois.

- Vous êtes là depuis longtemps ?

Quelque chose bougea dans l'ombre d'un coin non éclairé de la pièce, près du corps de la bête. N'importe qui ou quoi aurait pu s'y dissimuler. L'ombre s'avença et la lueur des torches éclairèrent son visage. Un visage horriblement pâle apparut, entouré d'un casque noir et d'une armure de couleur identique. Aucun cheveu ne dépassait. Ses yeux étaient dépourvus d'iris et de pupille. Il n'y avait que du blanc. Sauf ses yeux, il avait l'air totalement humain. Sur sa hanche pendait une rapière éclatante de couleur or.
À la vision troublante des yeux de Sheiln, Élizabeth recula d'un pas, entammant la deuxième marche. Bohort commençait à s'agiter. De plus, il ne voyait rien. Il entendait, c'est tout.
Sheiln continua de s'avançer.

- Trop longtemps. (Il vit que la vision de ses yeux troublait la jeune fille.) Je suis désolé, mais je suis né comme cela. Les gens me rejetaient parcequ'ils pensaient que je n'était pas humain. (Il baissa la tête et une larme coula sur sa joue.) Pourtant... (il renifla) je n'ai rien fait de mal...

Il se mit à pleurer, laissant s'échapper tous les remords et la tristesse qui s'était enparé de lui tout le temps qu'il était là, seul face à lui-même.

- Je n'ai même plus aucun rayon de lumière en moi ! Personne ne m'a jamais aimé ! J'ai tué tant de personnes... même... mes meilleurs amis... même... (Il prit une torche accrochée au mur et la lanca avec force près du coin où il était.) C'était les personnes les plus proches de moi, ceux à qui je me confiait sans hésitation. Ils étaient tout pour moi !

Il étendit son bras vers quatres squelettes.
Élizabeth étouffa un cris et mit sa main sur sa bouche.

- Je n'aurait jamais dû accepter ! J'aurais dû mourir avec eux ! Je n'aurait jamais dû dévorer leurs... (Il se tut un instant, tenta de sécher ses larmes. Sans succès.) J'ai... j'ai dévoré leur âmes. C'était nous tous qui auraient dû mourir de faim ! Je n'aurait jamais dû sauver ma peau comme ça en les voyant mourir par MA faute !

- Tu ne les a pas tués, Sheiln, tu as fait le mieux qui se présentait pour eux et pour toi. Je suis certaine que personne ne te reconnaîtra. Tu pourra commencer une nouvelle vie...

- Vous avez raison... Pardonnez-moi, mais... vous êtes les premières personnes qui sont venus ici depuis très longtemps et je me demandais si... (Il se reprit et s'arrêta de pleurer.) Puis-je... puis-je venir avec vous ?

- Certainement, Sheiln. Et tu saura quoi, tu es bien plus humain que bien des gens que je connais.

- Ah oui ?

Elle eut un bref moment d'hésitation.

- Oui.

Il se tourna et se dirigea vers le coin où il était resté dans l'ombre pendant tous ses moments de solitude. Il se pencha et ôta du mur une pierre triangulaire. Il enfonça son bras dans le trou et le ressortit avec un rouleau de feuilles attachées par une corde noire. Il replongea sa main et ressortit une jolie croix apparament sculptée dans un matériau très précieux. Elle dégageait une jolie mais faible aura bleutée. Il retourna vers Élizabeth et lui tendit la croix.

- C'était là quand nous cinq étions arrivés ici. Je me suis interrogé des jours et des semaines entières sur son utilité et son origine mais les réponses n'arrivaient jamais. Tenez, je vous l'offre.

Il lui tendit le joyau. Elle le prit et le regarda longuement.

- Merci...

- Alors très bien, j'y vais... Votre compagnon, il est muet ?

Bohort était descendu que plusieurs marches et se tenait derrière Élizabeth, impassible comme toujours.
Sheiln ne laissa pas le temps à Élizabeth de répliquer. L'ombre d'un sourire s'affichait sur ses lèvres. Cette émotion qu'il n'avait pas ressentit depuis plus d'un siècle revint d'un coup. Il allait enfin sortir de cet endroit maudit et sentir l'air frais et enivrant de la libertée dont il a été privé si longtemps. Il leva les bras. La dernière chose qu'il vit fut une plume blanche, à l'endroit où il s'était tenu pendant quatre vies...
Reposez en paix, mes amis, pensa-t-il.
Puis, tout devint noir.
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MessageSujet: Re: Une histoire Bleutesque   Une histoire Bleutesque Icon_minitimeVen 3 Avr - 14:20

Première partie : Sur les traces de l'Aventure

Chapitre I, Rencontres

Le soleil inondait la côte de lumière vive et d'une chaleur tout aussi intense. À environ un kilomètre de là se dressait Keria'orde, un petit village de pêcheurs établi près des ruines de la légendaire forteresse Mindarthia.
La côte regorgeait de gros rochers qui pouvaient sans aucun doute laisser un peu de répit aux aventuriers transpirants à grosses gouttes à cette heure de la journée où le soleil atteignait son zénith. Justement, sous l'ombre d'un de ces rochers se tenait une jeune personne essouflée - un nain. Ses cheveux collaient à son visage tellement il avait chaud.
Ça y est, se dit-il.
Il tourna la tête pour apercevoir l'étendue gigantesque d'un bleu cristallin, calme et sereine.
L'eau...
En plus, il avait si chaud...
Non, il ne fallait pas se détourner de son objectif. Il ne faudrait pas que son premier combat tourne au vinaigre à cause d'une simple distraction.
En parlant de combat, où était passé le gros vers blanc qu'il avait vu tout à l'heure ?
Il tourna la tête dans tous les sens. Rien. Il se risqua pour regarder derrière le rocher où il se tenait présentement. Ah ! Il était là. Effectivement, un gros vers blanc considérablement plus gros que lui avait jaillit du sol, maintenant à moitié sorti et presque à la verticale. Le vers tourna sa tête vers le nain en dévoilant une seule rangée de dents pointues dans sa gueule en forme de "O". Le vers l'avait senti. Les vibrations du sol ne trahissaient jamais.
Le nain retourna rapidement dans son coin ombragé et vérifia si son épée était toujours dans sa main. Épée qui allait maintenant servir pour la première fois - ou bien la dernière.
Le moment de vérité approchait. Un frisson parcourut tout son corps de jeune aventurier en herbe. Il aurait dû écouter son ami Félysk et partir s'entrainer sur des créatures un peu moins grosses... Trop tard, il avait choisi de ne pas l'écouter et il allait peut-être en payer le prix cette journée même.
Il ferma les yeux et se concentra quelques secondes. Il aurait dû étudier la magie ou recevoir un entrainement de combat plus secondaire. Il aurait pu être archer, qui sait.
Il rouvrit les yeux et donna une petite tappe sur le bras. Il s'était laissé distraire encore une fois et puis, il maniait l'épée très bien. C'était quoi cette idée stupide d'être archer ?
Une goutte de sueur perla sur son front.
Bon, j'y vais !
Il s'élança vers le monstre et l'attaqua avec une frappe horizontale. Le vers retourna dans son trou et sorti derrière lui. L'aventurier se retourna et l'attaqua de la même manière. Le vers alla creuser un trou plus loin, ne voulant qu'être en paix. Le jeune nain courut vers lui et dès que le vers sortit, le transperça à l'aide de sa courte épée. Un son strident parcourut toute la côte. Le cri de douleur de ce montre lui déchira les tympans. Il lâcha son épée, qui resta plantée au milieu du monstre, pour se boucher les oreilles. Sans doute avait-il touché un point vital de la créature puisqu'elle s'effondra, sans bruit, et le calme se réinstalla sur la côte.
Il se laissa choir sur le sable, encore sous le choc du terrible cri du vers. Il tapota doucement la "tête" du monstre.

- Désolé mon pote, j'avais pas vraiment l'choix...

Sa voix était douce et calme. On aurait dit qu'il plannait sur un nuage...
Durant ses séances d'entrainement avec Félysk, il se faisait souvent dire qu'il se déplaçait très rapidement. Finalement, c'était presque normal qu'il ait éussi à rattraper le gros vers...
Il se reprit.
Mais qu'est-ce que j'fais là, moi ?
Il essuya son épée ensanglantée puis se releva. Les minerais qu'engloutissaient parfois ces créatures pouvaient avoir une grande valeur selon leurs tailles et leurs couleurs sur le marché windurstais. Il prévoyait collecter une quantitée plus ou moins grande de ces bijoux pour aller les vendre et se faire un peu d'argent. De là, il allait rejoindre un groupe d'aventuriers et vivre une vie pleine de périples.
Il alla ouvrir le corps du vers mangeur de pierres à l'aide de son épée et s'arrêta net quand il aperçu quelqu'un d'autre sur la côte. Il était à peine plus grand que lui et avait la peau... d'un vert étonnament foncé. Il avait une bosse dans le dos et de petites jambes. Tenant dans ses mains une canne à pêche, il portait à sa ceinture divers outils : fil de pêche, couteau de chasse, un plus gros couteau, une petite boule noire munie d'une courte mèche, une hache...
Le jeune nain arrêta son observation à ce stade quand il réalisa que ceci n'était pas une personne mais bien un gobelin. Plus précisément, un gobelin qui... pêchait. Tous savaient que ces bêtes n'avaient qu'un tout petit cerveau mais il n'aurait jamais pensé un jour voir un gobelin pêcher sur la plage en se tenant assez loin de l'eau pour ne pas se mouiller les pieds. C'était effectivement une chose bien étrange, et de plus, sa carrière d'aventurier ne faisait que commencer. Si cet idiot bossu croyait pêcher une belle grosse truite comme ça, il ne bougerait pas de là avant longtemps.
Le gobelin pêcheur se tourna vers le petit homme, le fixant de ses grands yeux ronds. Il le fixa un bon moment, d'ailleurs. Une paralysie soudaine empêcha le jeune nain de courir aussi vite que ses petites jambes le lui permettaient. Le soleil plombait sur sa tête et il était couvert de sueur. Après plusieurs interminables secondes, tandis qu'il ordonnait désespérément à ses jambes de bouger, il lui sembla avoir ententu un bruit. Pourvu que ce maudit gobelin n'ai pas allumer la mèche de sa boule noire.
Merde...

*****

Elle s'était réveillée à l'aube, enfilant ses vêtements et sa robe préférée : celle où avait été taillé une jolie croix dans le tissu, au niveau de la poitrine. Elle avait ramassé ses effets personnels, caressé ses longs cheveux roux et était descendu pour payer l'aubergiste. Ses lèvres affichaient son sourire de matins radieux, chaleureux comme toujours.
Elle déambulait dans les rues, où quelques marchands locaux vendaient objets de toute sorte, épées de combat jusqu'aux délicieuses flamiches.
Après trois petites minutes à ignorer les marchands et les passants, elle était arrivé à la sortie.
Enfin libre des regards, elle prit une grande inspiration. Elle adorait cet air frais qu'offrait la nature. Son sceptre dans la main gauche et sa ceinture à la taille, elle continua de marcher en entonnant un air elfique.
Quand la jeune elfe avait entendu ce cri perçant, elle avait acouru directement vers sa source. Elle avait prévu partir quelques heures plus tard après avoir fait ses préparatifs pour un petit voyage d'une semaine à Windurst, mais il était vrai qu'avec une petite baston de monstres, elle pourrait se payer un bon repas en arrivant là-bas avec ce qu'elle pourrait dénicher.
Elle arriva enfin, après plusieurs minutes, sur la berge, et ce qu'elle vit la sidéra pratiquement.
Un nain, une épée pendante à la main, à quelques mètres d'un gobelin d'élite qui s'apprêtait à lancer sa bombe. Qu'est-ce qui lui prenait à ce nain ? Pourquoi ne s'enfuyait-il pas ? C'était sûrement un petit débutant...
Elle avait déjà vu les explosions que provoquaient les petits engins de ces gobelins, et Gaïa sait que les gens ayant survécus à cela en étaient passés près de la mort.
En une seconde, elle sortit un cristal blanc qui diffusait une lueur bleutée d'une petite poche qui pendait à sa ceinture et le lanca au milieu des deux adversaires.

- Attention ! cria-t-elle.

Le nain parvint enfin à reculer d'un pas, puis regarda à droite, vers l'endroit d'où parvenait à voix. Une fille environ deux fois plus grande que lui brandissait son sceptre et ses lèvres bougeaient. Elle prononçait une incantation.
Merde, il s'était encore laissé distraire. Il tourna la tête pour ne voir qu'une immense explosion de feu et de glace. Il fut projeté dans les airs à cause de la déflagration. Un peu sonné, il s'appuya sur ses coudes et regarda une nouvelle fois la fille qui lui avait sauvé la vie.
Par contre, il n'était toujours pas tiré d'affaire.
Le gobelin semblait très étonné de voir arriver de nul part cette inconnue magique.
Il ouvrit la bouche et le petit homme aperçut une langue de serpent pendant qu'il "prononçait" des paroles inconpréhensibles.

- !"/%&?*¦¤?

Ce gobelin avait un accent légèrement étranger... sarcastiquement, bien sûr.
L'elfe acheva son incantation. Des particules rouges et or vinrent danser autour de la bête, qui tenta d'en attraper une. Il se brûla la main, et bientôt, les petites billes de magie foncèrent toutes en même temps sur le gobelin, qui lâcha un cri d'agonie pure en s'effondrant. Son corps fut réduit en cendre en quelques secondes à peine. Décidément, la magie était une chose très puissante.
L'elfe fit quelques pas en direction du nain, encore appuyé sur les coudes et tendit sa main libre vers le petit aventurier.

- Bonjour ! dit-elle comme si rien ne s'était passé. Je m'appelle Magistreia. Et toi, c'est quoi ton nom ?

- Salut, ( Il prit la main de Magistreia et se releva ) moi c'est Junior Chidori. Content de te connaître, et aussi content que tu sois venue à temps. Si vous seriez pas arrivée, j'aurais abouti comme lui, répondit-il en pointant les cendres du gobelin, mort.

Il observa la jeune elfe de plus près. Elle était svelte. Sa chevelure était rousse et elle se terminait au milieu de son dos. Elle avait les yeux d'un vert pétillant que ses cheveux roux mettait en un contraste harmonieux.
Il y avait quelques taches de rousseur sur son nez et ses joues. Sa robe était d'un noir intense et était violette sur les bords. Ses bottes étaient également noires. Elle portait un joli pendentif - une petite branche avec une feuille - qui pendait au niveau de sa très généreuse poitrine justement un peu découverte par un joli trou en forme de croix - le jadis symbole des Templiers.
Magistreia l'ignora presque et pointa l'arme du nain.

- Je peux ? demanda-t-elle.

- Sûr, répondit-il.

Il lui tendit son arme. La garde était noire et brune. L'elfe l'observa un peu, puis dit :

- Une épée Corbeau, c'est ça ? J'ai vu quelques novices avec une épée du même type. C'est pas très commun, tout de même.

Elle marcha jusqu'au corps inerte du vers géant. Chidori courut dans sa direction après quelques secondes d'anxiété.
C'est qui cella-là ? ... Peu importe, elle a l'air sympatique. Et puis, je sens que je vais l'adorer ! Aie, mais de quoi je parle ? C'est pas la première aventurière que je rencontre qui va vouloir voyager avec moi !
Magis s'agenouilla près du corps et plongea l'épée de Junior dans celui-ci et l'ouvrit en longueur. Le nain s'agenouilla à côté d'elle et tendit sa main vers Magis avec un air de mécontentement, qui lui redonna son épée immédiatement. On aurait dit qu'elle s'attendait à ce qu'il la réclame. Il serra sa petite lame dans son fourreau, releva sa manche et plongea sa main dans le corps du monstre pour, quelques secondes après, la ressortir avec trois pierres ternes et une autre plus brillante.

- Voilà, ma première prise !

Il souriait jusqu'aux oreilles. Magis regarda les quatres pierres.

- Bravo, mon petit, (elle lui ébouriffa les cheveux) mais j'ai fais mieux que toi, ma première fois !

Il replaça son toupet auburn, son expression faciale reflétant à la fois colère et joie. En même temps, il vit un peu de végétation pousser autour du cadavre. Le septième acte du Livre des Cieux - le second connu - justifiait clairement pourquoi cela arrivait tout le temps.

Moi qui vous a tout donné, qui vous a nourris, protégés et bénis, j'instaure mon pouvoir sur tous les vivants de ce monde. Ainsi, mes enfants, tout ce qui viendra de Gaïa retournera à Gaïa.

C'était pas vraiment ça, mais c'était au moins ce qu'il se rappelait. Tous les êtres vivants qui sont morts retournent plus ou moins rapidement au centre de tout, où tout est créé et détruit. Cependant, une partie restait, libre et éternelle, dans le monde où Chidori vivait, tandis que leurs âmes, elles, suivaient un autre chemin, le chemin vers Gaïa.
Il se rappela soudain qu'il n'était pas mort, mais simplement agaçé par la moment.

- Si ça se trouve, je suis presque aussi vieux que toi, alors s'il te plaît, arrête.

- Bien sûr mon choux.

Un sourire amusé fendit les lèvre de Magis.
Je crois que je regrette...

*****
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MessageSujet: Re: Une histoire Bleutesque   Une histoire Bleutesque Icon_minitimeVen 3 Avr - 14:29

Chidori??? comme dans fullmetal panic? :p je vais imprimer ton histoire et la lire ce soir^^
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MessageSujet: Re: Une histoire Bleutesque   Une histoire Bleutesque Icon_minitimeVen 3 Avr - 19:48

résumé pliz Razz
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MessageSujet: Re: Une histoire Bleutesque   Une histoire Bleutesque Icon_minitimeVen 10 Avr - 23:12

Sckar a écrit:
Chidori??? comme dans fullmetal panic? :p je vais imprimer ton histoire et la lire ce soir^^

Fullmetal Panic ? Connais pas, c'est mon imagination ce nom Razz
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MessageSujet: Re: Une histoire Bleutesque   Une histoire Bleutesque Icon_minitimeVen 10 Avr - 23:16

C'est un excellent manga, dont la 2e saison est très drole^^
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MessageSujet: Re: Une histoire Bleutesque   Une histoire Bleutesque Icon_minitimeVen 10 Avr - 23:19

...ba sinon, elle est est bonne mon histoire ? Wink
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MessageSujet: Re: Une histoire Bleutesque   Une histoire Bleutesque Icon_minitime

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